ARBRE & RMT AFORCE — 3 nouveaux projets sont en cours de lancement

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Suite au lancement de l’appel à projets du réseau AFORCE auquel est associé le LabEx ARBRE, trois projets de valorisation de cartographie prédictive et de modélisation ont été sélectionnés :

  • IKSMAPS : Production de cartes pré-calculées d’évolution des aires climatiques des principales essences de la foresterie française à l’aide du modèle IKS
  • PRESTATION-NO : Prédiction spatiale des stations forestières dans le Nord-Ouest de la France
  • SYLFORCLIM : Forêts méditerranéenes et alpines face aux changements climatiques en Provence-Alpes-Côte d’Azur

En savoir plus du réseau AFORCE

Forestiers et chercheurs se sont associés pour créer AFORCE, un Réseau Mixte Technologique (RMT) consacré à l’adaptation des forêts au changement climatique. AFORCE est un réseau multipartenaire : il regroupe les acteurs de la recherche, du développement, de la gestion, de l’enseignement et de la formation. Il a pour objectif de coordonner les actions visant à adapter les forêts au changement climatique, pour fournir aux gestionnaires des outils d’aide à la décision.

 

ARBRE publication — Ecological Economics

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Unité — Laboratoire d’économie forestière (LEF) 

Résumé

Evaluer la “coût-efficacité” des contrats Natura 2000 en forêt : une analyse bio économétrique
Hily E, Garcia S, Stenger A, Tu G. November 2015. Ecological Economics.

La mise en place du réseau européen Natura 2000 a pour but la conservation à long terme de la biodiversité dans l’Union Européenne, et en particulier la conservation des espèces et habitats d’intérêt communautaire. La France a choisi d’impliquer directement les acteurs locaux au sein de ce réseau, en permettant notamment aux gestionnaires et propriétaires d’espaces naturels, agricoles et forestiers, de nouer une relation contractuelle avec l’Etat. Ainsi, dans le cadre d’un « contrat Natura 2000 », un gestionnaire ou propriétaire s’engage à mettre en place des mesures de conservation ciblées sur son terrain en faveur d’espèces et/ou d’habitats bien identifiés, et ce en l’échange d’un paiement.

L’objectif de cette étude a été d’évaluer le dispositif « contrats Natura 2000 » en forêt selon une approche de « coût-efficacité ». Pour ce faire, nous avons cherché à savoir si les contrats Natura 2000 forestiers mis en place entre 2007 et 2010, et par conséquent leur définition, permettaient de conserver la biodiversité au mieux par euro versé au bénéficiaire du contrat.

Nous avScreenshot 2016-02-09 13.13.42ons effectué une analyse statistique sur l’ensemble des contrats Natura 2000 forestiers signés entre 2007 et 2010 en France. Nous sommes parvenus à quantifier le niveau de biodiversité ciblé par contrat grâce à l’utilisation d’un indice de biodiversité prenant en compte trois critères : la vulnérabilité et la rareté des espèces et habitats ciblés par le contrat ainsi que la richesse spécifique et en habitats ciblée par le contrat i.e. le nombre total d’habitats et d’espèces ciblés par le contrat. Nous avons également pris en compte les caractéristiques du gestionnaire ou propriétaire forestier ainsi que son environnement socio-économique (par exemple son caractère privé ou public, la productivité sylvicole locale ou encore la pression foncière), afin notamment d’étudier d’éventuels conflits ou synergies entre la conservation de la biodiversité et les autres activités du bénéficiaire du contrat (par exemple la production de bois). Au final, nous avons pu proposer un modèle bio-économique composé d’une fonction de coût de conservation de la biodiversité et d’une fonction de production de biodiversité et de bois.

Nos résultats permet de souligner l’intérêt et l’efficacité des documents d’objectifs rédigés du site Natura 2000.

 

SIFER 2016 — une formation doctorale sur les isotopes stables

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Stable Isotopes in Forest Ecosystem Research
25-29 avril
INRA Nancy-Lorraine Center
Champenoux

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L’Université de Lorraine (Ecole doctorale RP2E) et le centre Inra de Nancy-Lorraine organisent, dans le cadre du laboratoire d’excellence ARBRE (recherche avancée sur la biologie des arbres et les écosystèmes forestiers) une formation doctorale sur les “isotopes stables dans la recherche sur les écosystèmes forestiers”(SIFER) du 25 au 29 avril 2016 sur le site INRA de Champenoux, France.

Le principal objectif de SIFER est d’offrir une large introduction à l’utilisation des isotopes stables pour la recherche sur les écosystèmes forestiers. Les conférences donneront un aperçu des principaux isotopes stables pour le carbone, l’azote et l’eau utilisée en recherche sur les écosystèmes forestiers, sur les processus de fractionnement qui affectent la distribution des isotopes dans les différents compartiments de l’écosystème, leur utilisation comme traceur en abondance naturelle ou par le biais de marquage et sur la modélisation à différentes échelles spatiales et temporelles. Les questions relatives à l’instrumentation, aux choix technologiques et à la qualité des mesures seront également abordées. Des applications pratiques et des exercices numériques seront réalisés tout au long de la semaine en petits groupes, en s’appuyant sur les équipements de la plateforme technique d’écologie fonctionnelle.

Le public visé par SIFER est en premier lieu les étudiants qui débutent une thèse afin de leur apporter les connaissances nécessaires sur les méthodes et les modèles relatifs à l’utilisation des isotopes stables. SIFER est organisée pour 16 à 20 participants, provenant de toute université ou organisme de recherche en France comme à l’étranger. Les cours se déroulent en anglais.

Pour en savoir plusSIFER 2016

SURVIVORS — les collégiens analysent leurs premiers résultats !

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Jeudi 28 janvier, l’équipe d’animation du projet SURVIVORS est intervenue en classe au collège d’Einville au Jars.

Survivors, un projet de recherche participative :

Il y a de cela 2 ans, 80 élèves du collège d’Einville au Jard commençaient l’aventure « Survivors » : une opération originale de recherche participative montée par une équipe de l’INRA (UMR EEF) avec l’appui du Labex ARBRE et du CPIE. Accompagnés de leurs enseignants et des chercheurs du centre, les collégiens prenaient part à une expérimentation installée en pépinière à Champenoux pour comprendre comment de jeunes hêtres survivent à des modifications sévères de leur fonctionnement eau-carbone-azote. Pour cela, ils sont chacun devenus parrains d’un hêtre et l’ont défeuillé à 75% selon un protocole bien précis.

Avant leur visite en janvier dernier, les chercheurs avaient communiqué aux collégiens, actuellement en classe de 3ème, les données de croissance des hêtres qu’ils parrainent. Chaque collégien avait calculé la croissance en diamètre et en hauteur, la surface et le nombre de feuilles de son arbre soumis à défoliation. Chacune des trois classes a construit des relations allométriques avec l’ensemble des arbres parrainés. En classe ce jeudi 28 janvier, l’équipe projet a testé le niveau d’appropriation de la démarche scientifique par les collégiens. Les chercheurs ont ensuite présenté d’autres résultats, discutés avec les collégiens en faisant appel à des notions vues en mathématiques et à leur réflexion. Les collégiens ont complété un questionnaire dans leur cahier de recherche et poursuivront leur analyse avec leur professeur de Sciences de la Vie et de la Terre. Le prochain rendez vous a été fixé à Champenoux fin mai.

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ARBRE Séminaire — Jérôme Salse

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Jérôme Salse
vendredi, 26 février
13h30 —
Salle de séminaire, INRA Champenoux

IUFRO 2016 – Conférence internationale sur le thème de la génomique et de la génétique forestière

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L’INRA organise une conférence internationale sur le thème de la génomique et de la génétique forestière, du 30 mai au 3 juin 2016 au palais des congrès d’Arcachon. Sous l’égide de l’IUFRO*, elle regroupera environ 300 chercheurs/post-doc/étudiants du public et du privé.

Une décennie après le séquençage du génome du premier arbre forestier (celui du peuplier en 2006), l’évolution rapide des outils et des méthodes de «omiques» et de la bioinformatique ont fait progresser notre compréhension à la fois sur (i) la  croissance et le développement des arbres, (ii) les réponses des arbres aux facteurs de forçage biotiques et abiotiques, la capacité remarquable de ces derniers à tamponner l’effet de l’environnement, leur permettant de faire face à des  contraintes chroniques et des événements climatiques extrêmes, et (iii) les bases moléculaires de la variation génétique, au sein et entre les espèces et la manière dont cette variation a été façonnée par les forces évolutives et sa relation avec la variation phénotypique et l’adaptation. La génomique aura sans doute un rôle majeur à jouer dans la prochaine décennie afin non seulement de mieux comprendre les mécanismes d’adaptation et d’évolution de ces organismes, mais aussi pour développer et mettre en œuvre des stratégies innovantes visant à accélérer l’amélioration des arbres ainsi que la mise en place d’actions de préservation de la capacité d’adaptation des forêts naturelles et de plantations. Les connaissances acquises grâce à l’utilisation des technologies «omiques » ont un impact potentiel énorme pour étudier  l’adaptation des forêts aux principaux défis auxquels elles devront faire face au cours du 21ème siècle : demande croissante de bois, pression pour conserver les zones forestières, changements climatiques et menaces accrues des maladies et bioagresseurs.

 L’objectif de cette conférence – regroupant pour la première fois les chercheurs des quatre groupes de travail de IUFRO concernés par la génétique – est de présenter et de discuter des nouvelles découvertes scientifiques dans les domaines de la génétique des populations, génétique quantitative et de la génétique évolutive ainsi que de leur application à la conservation et à l’amélioration des ressources génétiques. L’utilisation raisonnée de la variabilité génétique, tout comme l’optimisation des pratiques sylvicoles sont les deux leviers principaux de la durabilité des écosystèmes forestiers.

Pour en savoir plus —

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ARBRE Interview — Joël Hamada

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Joël Hamada est chercheur doctorant.  Il travaille avec le Laboratoire d’Etudes et des Recherches sur le Matériau Bois (LERMAB) à l’Université de Lorraine et en collaboration avec le Laboratoire d’Etude des Ressources Forêts-Bois (LERFOB). Il participe au projet EVAQBT2. Son projet de recherche s’intitule “Effet de la variabilité naturelle du bois sur les réactions de thermo-dégradation intervenant lors du traitement thermique du bois dans l’optique de mieux contrôler le procédé et la qualité du matériau obtenu”.

Veuillez suivre ce lien pour lire l’interview qu’il nous a accordée récemment.
ARBRE Interview — Joël Hamada

Le pin maritime rattrapé par un de ses champignons pathogènes

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Le pin maritime rattrapé par un de ses champignons pathogènes : la distribution spatiale passée des forêts explique la répartition actuelle de la maladie dans les nouvelles plantations

Face à la demande croissante en bois dans le monde, la surface dédiée aux plantations forestières ne cesse d’augmenter1. Ces nouvelles plantations, généralement réalisées sur de vastes superficies, n’utilisent qu’une seule espèce, et parfois un seul clone d’arbre. De tels écosystèmes fortement homogènes du point de vue spécifique et génétique, se révèlent vulnérables, en particulier face aux attaques de nombreux bio-agresseurs endémiques ou introduits (bactéries, champignons, insectes, nématodes, etc.). Dans une publication parue le 1er  décembre 2015 dans Forest Ecology and Management, des chercheurs de l’Inra Bordeaux-Aquitaine (UMR BIOGECO) et Nancy-Lorraine (UMR EEF et IAM), en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture (Département de la Santé des Forêts) ont mis en évidence, en utilisant des cartes du XVIIIe siècle, le rôle des zones les plus anciennement boisées comme source de maladies pour les plantations des pins maritimes massivement réalisées dans le massif landais à la fin du XIXe siècle.

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En savoir plus..

Lire la communiqué de presse de l’INRA
Lire la résumé sur Science Direct

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Les fortes densités d’Armillaire sont mentionnées en rouge et les plus faibles en vert. Les forêts préexistantes sont indiquées par des hachures bleues. © Inra, Frédéric Labbé

Lancement d’un nouveau projet

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Le 15 septembre dernier a eu lieu à Bogor (Indonésie) la réunion de lancement du projet “Extraction, caractérisation et valorisation de bio-molécules issues de sous- produits de la filière bois Asiatique” dans le cadre du programme BIOASIE 2015 soutenu par le Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International (MAEDI) et par le LABEX ARBRE. Ce projet regroupe différents partenaires de la zone Asie (“Department of Forest Products, Bogor Agricultural University (IPB)” en Indonésie,  le “Forest Biotechnology Laboratory, University Putra Malaysia (UPM)” en Malaisie et l”UMR 241 EOI, Université de la Polynésie Française ainsi que deux partenaires lorrains l’UMR 1136 IAM et l’EA 4370 LERMAB porteur du projet.
 
Contact Philippe Gérardin, Professeur, Directeur LERMAB