Outils de détection de la dégradation du bois

Doctorant : Maxime Toussaint
Université
: Université de Lorraine, France
Durée du contrat
: 2013-2016

Titre de la thèse  Développement d’un nouvel outil de détection de la dégradation précoce du bois

Équipe d’accueil et encadrant(s)  
Équipe d’accueil : UMR 1128 – Dynamique des génomes et adaptation microbienne (DYNAMIC)
Encadrants : Cyril Bontemps et Pierre Leblond

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Contexte et état de l’art — La dégradation du bois est un mécanisme complexe essentiel pour la santé de l’arbre et des forêts, ainsi que pour le recyclage du carbone dans le sol. Cependant, elle constitue également un problème socio-économique majeur pour les industriels de la filière bois, de par l’utilisation croissante du bois dans la construction. La dégradation microbienne (champignons, bactéries) du bois est considérée comme la menace la plus vive pour la préservation du bois sur le long terme. Etre capable de détecter et évaluer rapidement le degré et l’avancement de la dégradation du bois est un enjeu important. Cependant, les méthodes normalisées actuelles, basée sur la perte de masse conséquente à l’attaque biologique, sont longues et non spécifiques. La connaissance des mécanismes biologiques de la dégradation du bois peut être exploitée pour développer de nouvelles méthodes.

Objectifs et questions de recherche — Développer des méthodes biologiques de détection de la dégradation précoce du bois matériau.

Enjeux scientifiques et socio-économiques — Proposer des méthodes alternatives aux outils métrologiques actuels dans le domaine de la préservation du bois.

Approches méthodologiques et résultats attendus — Les bactéries du genre Streptomyces sont des auxiliaires de la dégradation du bois par les champignons xylophages. Utiliser leur capacité à sentir les composés de dégradation (lignine, cellulose, hémicellulose) libérés par les champignons constitue la base du développement de nouveaux outils de détection.

Sur le plan biologique et écologique, cette démarche apportera une meilleure connaissance des mécanismes de la dégradation du bois par les communautés microbiennes. D’un point de vue biotechnologique, il s’agit de fournir aux industriels de la filière bois de nouveaux outils rapides et sensibles pour diagnostiquer l’état de dégradation du bois traité ou non.