QLSPIMS

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Une nouvelle génération de modèles d’interaction sol-plante à base phénoménologique. 

Responsable scientifique : Laurent Saint-André (UR 1138 Biogéochimie des Ecosystèmes Forestiers – BEF)

Partenaires Labex :  Damien Bonal (Ecologie et Ecophysiologie Forestières – EEF), Jean-Daniel Bontemps (Laboratoire d’Etude des Ressources Forêt Bois – LERFOB)

Collaborations : M. Barrandon et A. Henrot (Institut Elie Cartan Nancy, IECN, France), E. Dufrêne (Laboratoire d’Ecologie, Systématique et Evolution, ESE, France), Y. Nouvellon et JP Laclau (Ecologie fonctionnelle & biogéochimie des sols & des agro-écosystèmes, ECO&SOLS, France), C. Deleuze (Département Recherche et Développement, ONF, France), M. Tomé (Instituto Superior de Agronomia, ISA, Portugal), W. Kutsch (Johann Heinrich von Thünen Institut, vTI, Germany), H. Sverdrup (Institutionen för ekologi, ULUND, Sweden), A. Gessler (Leibniz-Zentrum für Agrarlandschaftsforschung, ZALF, Germany), Q. Ponette et M. Jonard (Université Catholique de Louvain la Neuve, UCL)

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Contexte — Les mesures d’atténuation et d’adaptation en forêt pour lutter contre les changements globaux et pour fournir une ressource soutenue et durable d’énergie sont une priorité en Europe. Malheureusement, il n’existe pas d’outils permettant de comparer l’impact des différentes options d’aménagement forestier sur tous les services écosystémiques que rendent les forêts. Scientifiquement, l’enjeu est de prendre en compte les interactions entre cycles biogéochimiques pour ensuite, in fine, évaluer les compromis entre la séquestration de carbone, la production de bois et les autres services écosystémiques.

Objectifs — QLSPiMs vise à combler un vide sur les modèles d’interactions sol-plante dédiés aux gestionnaires forestiers, capables d’évaluer sur le long terme l’impact des changements globaux, et aider ainsi à relever les challenges économiques imposés par l’adaptation à ces changements globaux.

Démarche — Il s’appuie sur : (i) une démarche interdisciplinaire qui combine écophysiologie, écologie, foresterie, biogéochimie, microbiologie pour comprendre l’impact de la biodisponibilité en eau et en éléments minéraux sur le fonctionnement de l’écosystème avec une focale sur le système racinaire; (ii) une démarche de modélisation innovante qui utilise la grande diversité d’approches de modélisation en forêt, combine les concepts des différentes disciplines en revisitant les hypothèses des modèles existants ; (iii) une articulation étroite entre les théories (écologiques d’acquisition des ressources, agronomiques), la modélisation des processus et l’analyse statistique des observations pour formaliser les courbes de réponses à la disponibilité en eau, en éléments minéraux, à la température et au CO2 de la productivité et des caractéristiques morphologiques et anatomiques des espèces ligneuses.

Résultats marquants

Cette troisième année a été marquée par les premiers résultats des deux thèses QLSPIMS (co-financées à 50% par le Labex ARBRE), l’élaboration de l’HDR de Jean-Daniel Bontemps sur la nouvelle génération de modèles de croissance et en particulier comment intégrer les facteurs du milieu dans ce type de modèle, le post-doctorat de Julien Sainte-Marie financé sur le projet QLSPIMS pour 6 mois ; et enfin par le dépôt et l’obtention de projets européens dans le cadre de H2020 (trois déposés, un refusé, un accepté et un sur liste complémentaire – en attente de réponse définitive).

Julien SAINTE-MARIE – NOUVELLE GENERATION DE MODELES SOL-PLANTE –

Julien a bénéficié de 6 mois de post-doctorat sur le projet QLSPIMS. En collaboration avec Philippe Santenoise (IE à l’interface BEF-LERFOB et recruté comme agent permanent depuis le 1ier octobre 2015, assurant notamment la pérennité de la chaine de modèles créée dans le cadre de QLSPIMS), ils ont préparé la chaine de modélisation pour permettre l’intégration des cycles biogéochimiques en 2016. Le travail effectué comprend : (i) la mise en place du code informatique du modèle complet sol-plante sur Matlab et R, (ii) la soumission d’un article sur le cadre théorique du modèle d’évolution de la matière organique du sol, (iii) la préparation d’un article permettant d’expliciter le noyau de déconvolution de la qualité de la matière organique sur la base d’expérimentations de minéralisation.

Jean-Daniel BONTEMPS – De la modélisation des effets des facteurs et ressources de l’environnement abiotique sur la productivité forestière – Les recherches présentées portent sur la dynamique des forêts tempérées, plus particulièrement sur la productivité forestière et sa modélisation, à partir d’observations quantitatives opérées à des échelles spatio-temporelles régionale à nationale et pluri-décennale à centennale, et à des niveaux d’organisation définis par l’espèce ligneuse, la population d’arbres, et l’arbre forestier, et caractérisant une recherche à « grande échelle ». Les questions abordées ont trait aux variations spatio-temporelles de la productivité forestière, analysée au travers de la croissance dimensionnelle et de la densité du bois, ses co-variations avec les facteurs de l’environnement abiotique, et l’effet conjoint des facteurs de gestion.

Les travaux de recherche ont mis en évidence et quantifié les changements temporels, souvent marqués, de la productivité et de la densité du bois, leurs variations régionales à locales et la diversité des réponses spécifiques, la comparaison entre indicateurs de productivité, l’analyse des facteurs causaux et le lien avec le climat, l’eutrophisation et le changement climatique dont la signature est plus récente.

Ces recherches mettent aussi en évidence les limites de l’observation corrélative pour l’interprétation du lien entre les variations de productivité et les facteurs et environnementaux et leurs changements, et pour la mise en œuvre d’une démarche prédictive, dont le besoin est amplifié par le contexte climatique actuel. Elles soulignent la faiblesse conceptuelle de la science forestière sur ce plan, et l’absence de modèles parcimonieux et robustes permettant d’atteindre cet objectif..

Une revue large de la littérature visant à présenter l’état de l’art sur la prise en compte des facteurs environnementaux dans les modèles agronomiques, écologiques, et éco-physiologiques a donc été menée. Elle présente les principales écoles de pensée contributrices, aborde la notion et la hiérarchisation des ressources et facteurs de l’environnement abiotique, examine et interroge la notion de courbe ou fonction de réponse à ces ressources/facteurs depuis les travaux séminaux de l’agronomie, aborde la question de l’articulation ou d’effet conjoint de ces ressources/facteurs sur la productivité, et les notions de ressources essentielles, de co-limitation et d’interaction. Une synthèse suggère un premier cadre de formalisation, et permet d’examiner les difficultés de son identification, résultant des résolutions d’observation usuelles et de l’intégration temporelle, de l’hétérogénéité des populations échantillonnées sur des grands domaines géographiques, et du défi posé par les phénomènes d’acclimatation ou les changements de régime de fonctionnement des organismes ou écosystèmes, et pouvant remettre en cause une démarche de modélisation déterministe.

Cette réflexion sur les concepts alimente le projet QLSPIMS et contribue au bon développement de la nouvelle génération du modèle Sol-Plante à base phénoménologique. Les perspectives présentées dans le document d’HDR présentent trois axes permettant de formuler une nouvelle génération de modèles synthétiques exprimant la relation entre l’environnement abiotique et la productivité forestière (dont le modèle développé dans QLSPIMS).

Ces axes visent i) à renouveler l’observation de la productivité et son lien avec les facteurs/ressources environnementaux, au travers des façons d’observer, des échelles d’études, et des outils statistiques mis en œuvre, ii) à exploiter les modèles mécanistes, de façon faible ou synthétique, pour identifier les régularités que suggère la connaissance des processus éco-physiologiques sur ces relations, iii) à évaluer enfin la fiabilité des conditions de l’observation pour restituer ces relations, et notamment l’agrégation temporelle et les hétérogénéités entre populations, au moyen d’approches de simulation expérimentale et de modélisation statistique.

Yoran BORNOT – EFFET DE LA FERTILISATION SUR LA REPONSE DES ARBRES A LA SECHERESSE

Dans le cadre de QL-SPIMS, Yoran BORNOT a été recruté par l’INRA (UMR EEF) en thèse en octobre 2013 pour comprendre les effets du statut nutritif des arbres sur leur résilience à la sécheresse. Son allocation de thèse est financée pour 3 ans à 50% par le Labex ARBRE et à 50% par le département INRA-EFPA. N. BREDA est sa directrice de thèse et S. PONTON est son co-directeur. L’objectif de l’étude est l’analyse de l’effet de la fertilisation sur les réponses en termes de croissance du chêne sessile au déficit hydrique.

L’étude réalisée en 2014-2015 a porté sur deux sites : Tronçais présentant deux traitements (témoins versus NPKCaMg) mis en place en 1980 et Bercé composé de trois traitements (témoins versus NCa versus NPKCaMg). L’échantillonnage est de 20 chênes sessiles par traitement à Tronçais et 15 chênes par traitement à Bercé. Le premier résultat marquant sur les profils dendrochronologiques est l’effet significatif et immédiat de la fertilisation sur les croissances radiales des arbres. Les chênes des deux sites répondent de façon significative à l’apport de nutriments mais l’intensité et la durée de réponse varient. A Bercé, l’augmentation est particulièrement prononcée (jusqu’à presque +40% de la largeur du cerne des témoins) mais l’effet tend à disparaître en 10 ans alors qu’à Tronçais l’effet est moins fort (seulement 20% d’augmentation environ) mais persiste près de 20 ans.

Le second résultat marquant est la relation entre le déficit hydrique/climat et la croissance radiale des arbres. Comme il a déjà été montré auparavant, la croissance des chênes est liée aux disponibilités hydriques et au climat de l’année en cours mais aussi de l’année précédente. La fertilisation ne semble pas influencer ces relations. Un autre résultat marquant est l’absence d’effet de la fertilisation sur les réponses aux déficits hydriques sévères. Les chênes résistent et récupèrent à un même niveau, qu’ils soient fertilisés ou non.

Un premier papier est en cours de rédaction sur ces premiers résultats.

Alexandre FRULEUX – IMPACT DE LA DISPONIBILITE EN EAU SUR LE DEVELOPPEMENT RACINAIRE D’ESPECES EN INTERACTION

Dans le cadre de QL-SPIMS, Alexandre FRULEUX a été recruté par l’INRA (UMR EEF) en thèse en octobre 2013 pour travailler sur « Impact du statut nutritionnel du sol et de la disponibilité en eau sur le développement racinaire d’espèces forestières en interactions : conséquences sur la croissance et le fonctionnement hydrique et carboné ». Son allocation de thèse est financée pour 3 ans à 50% par le Labex ARBRE et à 50% par la région Lorraine. D. BONAL est son directeur de thèse et Marie-Béatrice BOGEAT-TRIBOULOT est sa co-directrice.

Nous nous sommes servis de l’échec de l’expérimentation en serre mise en place au printemps 2014 sur le site INRA de Champenoux [cf rapport QL-SPIMS 2014] pour préparer une nouvelle expérimentation en 2015 afin de comparer le développement racinaire du hêtre (Fagus sylvatica) en interactions ou pas avec du chêne sessile ou du pin sylvestre, et en situation de stress hydrique ou pas (Figure 1). Cette 2ème expérimentation a été un succès. Des mesures sur le développement aérien des plants ont été réalisées tout au long de la croissance des arbres, et les plants ont été détruits fin septembre, après 6 mois de croissance. Nous effectuons actuellement les mesures de biomasse des différents compartiments des plants (tiges, feuilles, racines de différentes tailles) et les scans de sous-échantillons de racine qui permettront de caractériser des propriétés fonctionnelles des racines suivant un gradient vertical dans les pots.

Les données acquises lors de l’expérimentation de marquage isotopique réalisée en juillet 2014 afin de tester l’influence des interactions entre le hêtre (Fagus sylvatica) et l’érable (Acer pseudoplantanus) [dans la plantation « double clinal » de la forêt de Haye, en collaboration avec le Lerfob et l’ONF] sur leur croissance et leur profondeur d’extraction d’eau ont été analysées. Nous montrons que la profondeur moyenne de prélèvement de l’eau par ces arbres est très superficielle (10-20 cm de profondeur) et ne dépend ni de la densité des tiges dans la plantation, ni du niveau de mélange (Hêtre / Erable). Cela suggère que les interactions souterraines entre ces arbres ne sont pas à l’origine des effets observés du mélange et de la densité sur la croissance des arbres (Collet et al. 2014). Cette expérimentation a été menée en 2014 alors que le sol était humide. Nous l’avons répétée en 2015 au plus fort de la sécheresse, afin de montrer si ce comportement dépend du niveau de stress hydrique supporté par les arbres. Un travail complémentaire de prélèvement de sol dans toute la plantation afin d’estimer les profils verticaux de biomasse racinaire dans la plantation a été réalisé par ailleurs en 2015, dans le cadre du projet Labex-ARBRE Rootmix. Les tris et pesées des racines sont terminés et les échantillons sont en cours de broyage : ils seront prochainement analysés par NIRS/MIRS au laboratoire INRA-BEF afin de déterminer les niveaux de mélange des deux espèces présentes.

Aucune publication en lien avec ce travail n’a été réalisée jusqu’à présent, mais Alexandre Fruleux a présenté les travaux qu’il mène et les premiers résultats de sa thèse à la journée des doctorants du Labex (2014), de l’UMR EEF (juin 2014 et juin 2015), lors de la Summer School MIXFOR (août 2014), et très récemment à l’occasion de « Annual Conference of the International Society of Root Research, Canberra, Australia, 6-9th October, 2015 ». Nous remercions le Labex-ARBRE qui, en plus du soutien QL-SPIMS, a contribué au financement d’une partie de son déplacement en Australie.

  1. MARRON, D. EPRON – VARIATIONS INTRA-ANNUELLES DE LA MISE EN RESERVE DES COMPOSES AZOTES

Chez les arbres, la mise en réserve est une des fonctions physiologiques majeures au même titre que l’acquisition des ressources, l’entretien, le transport, la croissance, la défense et la reproduction. Les réserves peuvent être remobilisées ultérieurement afin d’alimenter les biosynthèses nécessaires à la croissance et à diverses fonctions. Tous les organes participent potentiellement au stockage des réserves carbonées et azotées mais n’ont pas la même importance. Les objectifs de ce travail étaient d’étudier si les changements de disponibilité en azote (N) du fait de l’introduction d’une espèce fixatrice d’azote dans une plantation forestière amélioraient la capacité de mise en réserve de l’azote dans les différents compartiments de l’arbre (peuplier et eucalyptus). Ces modifications observées auraient des conséquences sur la reprise de croissance l’année suivante et pourraient ainsi être bénéfiques à la productivité du peuplement mixte. Les expérimentations ont été implémentées sur deux sites: St-Cyr-en-Val (France) et Congo.

L’analyse sur carottes de peuplier nous a permis de définir les dates clefs (Janvier et Juin) pour récolter les peupliers du dispositif Intens&Fix. Pour chaque année, nous observons une différence significative des teneurs en N total dans l’ensemble de la tige et dans les grosses racines de peuplier entre les deux dates. Les teneurs sont toujours plus élevées en janvier par rapport à juin, indiquant que de l’azote peut être stocké (janvier) puis remobilisé au débourrement à partir du tronc mais également des grosses racines. Dans les 2 types d’organes pérennes, les teneurs en N total sont significativement plus faibles en janvier 2013 par rapport à janvier 2012 reflétant probablement la « dilution « de l’azote au cours du temps (gain de biomasse). Nous avons par ailleurs mis en évidence la présence de 3 polypeptides abondants dans les organes pérennes des peupliers présents en janvier et absents en juin, ce qui permet de les qualifier de protéines de réserve (VSP vegetative storage proteins).

Ces protéines ont déjà été étudiées et nommées dans la littérature. L’originalité de notre travail est de les avoir mises en évidence dans tous les compartiments de peuplier. Cooke et al. (2003) avaient montré qu’une fertilisation azotée (0-28 mM d’azote en conditions contrôlées) modulait l’expression de gènes impliqués dans la synthèse des VSP. Nous avons donc à présent des outils pertinents à utiliser sur les échantillons de 2014 – 2015, en testant l’hypothèse de différences dans leur niveau d’expression entre les 2 traitements.

PROJETS EUROPEENS H2020 — Cette année a permis de finaliser un des objectifs du projet QLSPIMS (outre les progrès sur la connaissance et la modélisation du fonctionnement des écosystèmes), à savoir la réponse aux appels d’offre européens. Deux appels ont été ciblés sur ISIB (INNOVATIVE, SUSTAINABLE AND INCLUSIVE BIOECONOMY), avec trois consortiums (cf rapport QLSPIMS 2014). Les résultats 2014 et 2015 sont les suivants :

  • FOREGOODS acronyme de Forest Goods, projet déposé dans le cadre de ISIB 01-Provision of public goods by EU agriculture and forestry: Putting the concept into practice, dont le porteur est Serge Garcia (INRA-LEF) a passé la première étape de sélection mais a été rejeté en phase finale.
  • DIABOLO acronyme de Distributed, integrated and harmonised forest information for bioeconomy outlooks, projet déposé dans le cadre de ISIB 04A- Improved forest data, dont le porteur est Tuula Packalen (LUKE) a été financé. Les unités BEF, LERFOB et AMAP participent à ce projet avec l’OFN R&D et l’IGN. L’INRA-BEF et l’IGN –LIF coordonnent le WP d’harmonisation des données de volume et de biomasse à l’échelle européenne.
  • F2M2 acronyme de Future Forest Management Models, projet déposé dans le cadre de ISIB 04B- Improved forest management models et dont le porteur est L. Saint-André (INRA-BEF) a été sélectionné en première phase et est sur liste complémentaire en seconde phase. La décision finale de l’Europe n’est pas encore connue à l’édition de ce rapport.

En conclusion, le taux de réussite est de 1/3 en espérant qu’il se transforme en 2/3 d’ici la fin de l’année 2015 ou 2016 !

Perspectives  —  

L’année 2016 sera la dernière année du projet, avec la fin des travaux de thèses. Une animation scientifique spécifique sera menée en début d’année pour capitaliser les résultats acquis et générer les collaborations post-QLSPIMS, en interne LABEX et avec les unités françaises et Européennes. Outre la fin des travaux de thèse, une dernière tranche des financements post-doc seront alloués aux mécanismes relatifs à l’impact de la disponibilité des éléments minéraux et de l’eau sur la production des forêts (fonctions de réponse, conceptualisées dans l’HDR de Jean-Daniel Bontemps). Ce chantier n’a pas pu être mené en 2015 (préparation du projet F2M2), mais sont nécessaire pour boucler les cycles dans la nouvelle génération de modèles sol-plante à base phénoménologiques. Enfin, une sortie non prévue du projet se dessine avec les laboratoires de recherche en socio-économie : une envie de collaboration très accrue avec le LEF d’une part (projet H2020 ForeGoods – cf supra, projet LABEX 2015 soumis fin septembre 2015 ; 2 projets Metaprogramme ECOSERV soumis le 30 octobre dernier), et des contacts lancés avec l’Imperial College of London d’autre part pour mettre en route une collaboration sur les problématiques de bio-économie alliant modèles biogéochimiques et évolution du climat, évaluation économique et évolution des contextes économiques, environnementaux et démographiques d’autre part.

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Valorisation scientifique, revues WoS

Sainte-Marie et al. 2014, A new probabilistic canopy dynamics model (SLCD) that is suitable for evergreen and deciduous forest ecosystems. Ecological Modelling 290: 121-133

Bontemps J-D., Bouriaud O. 2014. Predictive approaches to forest site productivity: recent trends, challenges and future perspectives. Forestry 87(1) :109-128

Mao Z, Wang Y, Jourdan C, Cécillon L, Rey H, Saint-André L, Stokes A. 2015. Characterizing above- and belowground carbon partitioning in forest trees along an altitudinal gradient using area-based indicators. Arctic, Antarctic, and Alpine Research. 47(1):59-69.

Mao Z, Saint-André L., Bourrier F., Stokes A. Cordonnier T. 2015. Modelling and predicting the spatial distribution of tree root density in heterogeneous forest ecosystems. Annals of Botany. 116(2):261-277

Jara, MC; Henry, M,…; Saint-Andre, L; Sanquetta, C; Scott, C; Westfall, J. 2015. Guidelines for documenting and reporting tree allometric equations. Annals of Forest Science 72(6) 763:768

Henry, M; ….; Zapata-Cuartas, M; Saint-Andre, L. 2015. Recommendations for the use of tree models to estimate national forest biomass and assess their uncertainty. Annals of Forest Science 72(6) 769:777

Henry, M; ……Zapata-Cuartas, M; Saint-Andre, L. 2015. An overview of existing and promising technologies for national forest monitoring. Annals of Forest Science 72(6) 779:788

Jara, MC; Henry, M; …..; Saint-Andre, L; Sanquetta, C; Scott, C; Westfall, J. 2015. Overcoming obstacles to sharing data on tree allometric equations. Annals of Forest Science 72(6) 789:794

Hounzandji, API; Jonard, M; Nys, C; Saint-Andre, L; Ponette, Q. 2015. Improving the robustness of biomass functions: from empirical to functional approaches. Annals of Forest Science 72(6) 795:810

Bachega LR, Bouillet JP, Piccolo MC, Saint-André L, Bouvet JM, Nouvellon Y, Gonçalves JLM, Robin A, Laclau JP. 2016. Decomposition ofEucalyptus grandisandAcacia mangiumleaves and fine roots in tropical conditions did not meet the Home Field Advantage hypothesis. Forest Ecology and Management. 359:33-43.

Gérant D, Pluchon M, Mareschal L, Koutika L-S, Epron D. 2016. Seasonality of nitrogen partitioning between leaves and woody organs in a tropical Eucalyptus plantation experiencing a marked dry season. Submitted to Tree Physiology

Sainte-Marie et al. 2016. Analysis of integro-differential equations modeling the vertical decomposition of soil organic matter. Submitted to Journal of Mathematical Biology.

Valorisation scientifique, autres revues

Sainte-Marie et al. 2014, Contribution à l’intégration des cycles biogéochimiques aux modèles de croissance à base dendrométrique. RFF 4 :611-618.

Saint-André et al. 2014, Les avancées de la recherche dans le domaine de la modélisation des interactions sol-plante en forêt. RFF 4:479-490

Conférences

Morgane PLUCHON. Nitrogen budgets in Eucalyptus, grown in monoculture and in association with Acacia as nitrogen fixing species (NFS). Colloque Jeunes Chercheurs SFBV. Juin 2012.

Sainte-Marie et al. 2014, Theoretical and numerical analysis of a soil organic matter decomposition

model along vertical soil profiles and coupling the dynamics of carbon and nutrients dynamics. EGU 2014: Biophysicochemical functions of organic matter in the soil system. Vienne.

Fruleux A., Collet C., Garnier B., Vast F., Bogeat-Triboulot MB., Bonal D. 2015. Is there any complementarity between European beech and sycamore maple in soil water acquisition? Annual Conference of the International Society of Root Research, Canberra, Australia, 6-9th October, 2015. Poster.

Mao Z., Derrien D., Nicolas M., Jonard M., Saint-André L. 2015. Is the soil carbon model Yasso07 suitable for estimating soil carbon stock dynamics of temperate forests? SOM2015. 25 Sept. 2015 Göttingen.

 

Contribution à la formation initiale

  • Contribution aux cours de Master

Saint-André et al. 2013-2014-2015 Challenges in modeling tree structure and functions. General overview of forest growth models. 38p. (FAGE-FEN)

Saint-André et al. 2013-2014-2015 Allometry – Carbon allocation and partitioning. General overview. 44p. (FAGE-FEN)

Saint-André et al. 2014 Review of some modelling concepts from pure to mixed-species stands. 37p. (Summer School NFZ)

  • Stages de Master FAGE

Modji BOB. 2013. Stage M2 – Université de Lorraine, Nancy (année 2012-2013). Effet de l’introduction d’une espèce fixatrice d’azote (robinier) dans une plantation expérimentale de peupliers sur les capacités de mise en réserve du carbone et de l’azote dans les organes pérennes de peupliers.

Mohamed HAMDANI. 2013. Stage M2 – Université de Lorraine, Nancy (année 2012-2013). Effet de l’introduction d’une espèce fixatrice d’azote (robinier) dans une plantation expérimentale de peupliers sur les capacités de stockage de l’azote dans les organes pérennes de peupliers.

Clotilde SEMLER. 2014. Projet tuteuré M1 – Université de Lorraine, Nancy (année 2013-2014). Effet de l’introduction d’une espèce fixatrice d’azote (robinier) dans une plantation expérimentale de peupliers (taillis à courte rotation) sur le bilan et la répartition d’azote dans les organes du peuplier.

Maxime SOMA 2014, Projet tuteuré M1 – Le stage portait sur l’utilisation des équations allométriques pour améliorer les systèmes de surveillance forestiers dans les pays pilotes de l’ONU-REDD. Avec application au Vietnam. INRA-FAO

Bretea-Amores S. Projet tuteuré M1. 2015. Influence des interactions souterraines de diverses espèces d’arbre sur la croissance aérienne de jeunes plants de hêtres (Fagus sylvatica). Uni. Lorraine