ERESY

Elucidating the Role(s) of Effector-like proteins in the ectomycorrhizal Symbiosis 

Responsable scientifique : Claire Veneault-Fourrey (UMR 1136 Interactions Arbres/Micro-organismes – IAM)

Collaboration :
Jonathan Plett (University of Western Sydney, Australia)
Oak Ridge National Laboratory, Tennessee, US

____________________________

Contexte Les symbioses ectomycorhiziennes s’établissent entre les racines des arbres et les hyphes du sol. Elles sont essentielles pour la santé des arbres et par conséquent pour la durabilité des écosystèmes forestiers. En échange de carbone, les champignons ectomycorhiziens améliorent la nutrition minérale de l’arbre. Pour faciliter les échanges nutritifs, la morphologie racinaire est modifiée pour former un organe mixte, l’ectomycorrhize. Les signaux échangés par les deux partenaires (arbres et champignons) pour promouvoir et établir la symbiose sont encore largement méconnus. Néanmoins, il a été montré récemment que des petites protéines fongiques sécrétées (MiSSPs) sont au cœur de ce dialogue moléculaire. Ces protéines ont aussi été appelées effecteurs par analogie avec les effecteurs d’agents phytopathogènes, capables de moduler le métabolisme et/ou la l’immunité de la plante hôte.

Objectifs Etudier le(s) rôle(s) des petites protéines effecteurs et des voies de signalisation hormonales ciblées par ces molécules pour modifier le métabolisme/l’immunité de la plante hôte

Démarche Nous proposons d’abord d’élucider les processus cellulaires ciblés par des effecteurs fongiques utilisant une approche multidisciplinaire et d’identifier des effecteurs fongiques capables de cibler les récepteurs d’hormone ou la voie de signalisation hormonale médié par l’acide salicylique (AS) et l’acide giberrelique (AG).

Résultats et impacts attendus Sur le plan écologique, une meilleure caractérisation des interactions entre plantes et microorganismes (et notamment les interactions symbiotiques) est critique pour une productivité durable des écosystèmes. Sur le plan cognitif, démontrer que des voies de signalisation hormonale peuvent être contrôlées par des protéines produites par un microorganisme constituerait une avancée majeure dans le domaine d’étude des interactions plantes-microorganismes.