OBUP

Optimisation des méthodes de bioindication par les plantes de la qualité des sites forestiers : transfert vers la gestion forestière et la mise en place de dispositifs expérimentaux

Responsable scientifique : Paulina PINTO (UMR 1137 Ecologie et Ecophysiologie Forestière) et Ingrid SEYNAVE (UMR 1092 Laboratoire d’Etude des Ressources FOrêt Bois)

Partenaires Labex :  J-L Dupouey et P Montpied (Ecologie et Ecophysiologie Forestières), J-C Gégout, Ch. Piedallu, J-C Pierrat (Laboratoire d’Etude des Ressources FOrêt Bois)

Collaborations :  M Legay, C Richter, V Boulanger (ONF), S Cavaignac (FCBA),  E Paillassa, P Gonin (IDF), Y Dumas, S Perret (IRSTEA)

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Contexte L’utilisation de la végétation du sous-bois pour estimer les caractéristiques stationnelles et les potentialités forestières remonte à près d’un siècle. En France, l’aménagement forestier repose sur une cartographie des stations, identifiées principalement par des critères floristiques, mais dont la définition demeure qualitative. Elle ne peut donc être reliée ni aux modèles déterminant les possibilités de présence ou de croissance des essences forestières ni aux modèles d’évolution des qualités nutritionnelles sous l’effet des changements globaux. Depuis la fin du 20ème siècle, des méthodes existent pour formaliser le caractère bioindicateur des espèces par rapport aux paramètres environnementaux. En France, les valeurs indicatrices de l’acidité (pH) et de la nutrition azotée (C/N) ont été définies pour plus de 500 espèces forestières. Mais ces valeurs, qui permettent d’estimer le pH et le C/N d’un site à partir d’un inventaire floristique, restent peu utilisées dans la gestion forestière, principalement à cause de l’exigence en temps et en expertise botanique des méthodes d’acquisition de données.

Objectifs Optimiser la méthode de réalisation d’inventaires floristiques pour bioindiquer les qualités nutritionnelles des sites.

Démarche En utilisant la méthode des forêts aléatoires, nous chercherons un pool réduit d’espèces qui optimise la précision de la prédiction des paramètres bioindiqués. Dans un deuxième temps, à partir de données avec inventaire floristique chronométré et analyses de sol, nous chercherons un compromis entre la précision des estimations et le temps d’acquisition des données. Finalement, nous étudierons l’effet de la pression d’échantillonnage sur la qualité de la bioindication. Ces analyses porteront sur le pH et le C/N en confrontant les valeurs bioindiquées aux données d’analyses de sols.

Résultats et impacts attendus Fournir des préconisations pour l’établissement de protocoles terrain d’inventaires floristiques afin de rendre l’évaluation stationelle par bioindication utilisable en routine pour l’aménagement forestier et la caractérisation de placettes expérimentales.