OZMYC

OZMYC : « Impact des stress abiotiques (OZone, sécheresse) sur la symbiose ectoMYCorhizienne et rôle de l’ectomycorhization sur les réponses des arbres »

Responsables scientifiques : Marie-Noëlle Vaultier (UMR 1434 SILVA), Claire Veneault-Fourrey  (UMR 1136 IAM)

Partenaires LabEx : Marie-Béatrice Bogeat-Triboulot, Irène Hummel, Pierrick Priault, David Cohen, Cyril Buré (UMR 1434 Silva); Annegret Kohler  (UMR 1136 Interactions Arbres/Micro-organismes – IAM)

Collaborations : Martina Peter (Swiss federal institute for Forest, Snow and Landscape Research-WSL, Suisse); Tim Tschaplinsky (Oak Ridge National Laboratory, USA); Ondrej Novak (Laboratory of Growth Regulators, Palacky University & Institute of Experimental Botany, République Tchèque)

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Contexte — Dans les écosystèmes forestiers boréaux et tempérés, la vaste majorité des arbres forment des relations bénéfiques avec les champignons ectomycorhiziens. Les arbres comme les champignons du sol, sont hautement sensibles aux changements climatiques que nous connaissons actuellement, et en particulier aux évènements extrêmes que sont les sécheresses, les vagues de chaleur et les polluants atmosphériques, tel l’ozone troposphérique (O3). Les microorganismes associés aux arbres sont directement associés à leur croissance en régulant la production de biomasse, le gain de carbone (C) et son allocation, ainsi que l’acquisition de nutriments. Les stress abiotiques impactent négativement la productivité des arbres, en diminuant l’assimilation du C et son allocation aux troncs et racines. Toutefois, peu de données existent sur les mécanismes moléculaires dont ces stress (et par extension le changement climatique global) peuvent impacter le fonctionnement des associations ectomycorhiziennes et l’effet positif à long-terme de cette symbiose sur la productivité de l’arbre. Il est donc essentiel de s’intéresser à la manière dont les arbres interagissent avec et répondent à leur environnement biotique et abiotique.

Objectifs — Mieux lier l’influence des réponses aériennes des plantes, en conditions de stress environnementaux (sécheresse ou ozone), avec les processus souterrains et réaliser ainsi une étude intégrative sur les interactions arbre-sol-stress.

Démarche — Nous proposons de comparer trois niveaux d’organisation cellulaire (profils de métabolites, d’hormones et de gènes) dans des organes souterrains et aériens (racines et feuilles) en condition de stress (hydrique ou O3) et en condition contrôle, afin d’évaluer si ces deux stress abiotiques ont un impact sur le fonctionnement de la mycorhize et d’estimer su la mycorrhization pourrait avoir un impact sur la réponse aux stress.

Résultats et impacts attendus — Les résultats que nous obtiendrons ouvriront la voie pour une compréhension détaillée de l’adaptation des arbres aux stress environnementaux sans perturber les interactions biotiques mutualistes telles les ectomycorhizes. Cela pourra ensuite être utilisé dans la sélection d’arbres pouvant s’adapter au changement climatique.