BARK_TAN_BIO

Within- and between- tree BIOdiversity of softwood BARK TANnins

Responsable scientifique : Francis Colin (UMR 1092 Laboratoire d’étude des Ressources Forêt-Bois – LERFOB)

Partenaires Labex : Philippe Gérardin (Laboratoire d’Etudes et de Recherche sur le Matériau Bois – LERMAB)

Collaborations : Eric Masson (CRITTBois), Christine Deleuze (ONF RDI Pôle de Dole)

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Contexte Les écorces contiennent des tanins utilisés traditionnellement pour le tannage du cuir, l’élevage des vins et la fabrication d’encres… De nouvelles valorisations sont apparues telles que les mousses isolantes, résines époxy et adhésifs. Mis au point d’abord sur des tanins exotiques, extraits du duramen du Quebracho ou de l’écorce d’acacia noir, ces nouveaux produits ont pu être également fabriqués à partir de tanins extraits des écorces d’essences résineuses. Ceci ouvre la perspective de l’utilisation chimique renouvelée d’écorces d’espèces régionales. Malheureusement, les utiliser ne va pas sans problèmes car ces écorces, notamment coproduites dans les industries de première transformation du bois, sont déjà valorisées pour produire des substrats horticoles et surtout, sont brûlées pour produire de la chaleur et de l’énergie.

Objectifs Il s’agit d’analyser et modéliser la biodiversité des tanins condensés à l’intérieur de l’arbre, entre arbres d’une même espèce et entre espèces afin d’identifier les fractions les plus riches.

Démarche Un petit nombre d’espèces résineuses régionales sera étudié finement parmi les sapin, épicéa, pins, Douglas, Mélèze, pin sylvestre et selon les étapes suivantes : 1) échantillonner les situations génotypes*facteurs écologiques où les variabilités sont les plus grandes et trouver de nouvelles méthodes d’échantillonnage intensif, 2) mettre au point de nouvelles procédures de fractionnement et broyage tenant compte de la localisation tissulaire des tanins, 3) bien caractériser la pureté des extraits et les propriétés physico-chimiques des tanins et 4) modéliser la biodiversité selon une approche innovée dans Kebbi-Benkeder, et al. (2017).

Résultats et impacts attendusLa connaissance de la biodiversité chimique et des fractions les plus riches des écorces fournira des arguments pour organiser leur collecte et leur orientation vers une filière de chimie du végétal. Ceci apportera de la plus-value à la filière forêt-bois, suivant ainsi les objectifs du plan national forêt-bois (2015).