Le pin maritime rattrapé par un de ses champignons pathogènes

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Le pin maritime rattrapé par un de ses champignons pathogènes : la distribution spatiale passée des forêts explique la répartition actuelle de la maladie dans les nouvelles plantations

Face à la demande croissante en bois dans le monde, la surface dédiée aux plantations forestières ne cesse d’augmenter1. Ces nouvelles plantations, généralement réalisées sur de vastes superficies, n’utilisent qu’une seule espèce, et parfois un seul clone d’arbre. De tels écosystèmes fortement homogènes du point de vue spécifique et génétique, se révèlent vulnérables, en particulier face aux attaques de nombreux bio-agresseurs endémiques ou introduits (bactéries, champignons, insectes, nématodes, etc.). Dans une publication parue le 1er  décembre 2015 dans Forest Ecology and Management, des chercheurs de l’Inra Bordeaux-Aquitaine (UMR BIOGECO) et Nancy-Lorraine (UMR EEF et IAM), en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture (Département de la Santé des Forêts) ont mis en évidence, en utilisant des cartes du XVIIIe siècle, le rôle des zones les plus anciennement boisées comme source de maladies pour les plantations des pins maritimes massivement réalisées dans le massif landais à la fin du XIXe siècle.

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Les fortes densités d’Armillaire sont mentionnées en rouge et les plus faibles en vert. Les forêts préexistantes sont indiquées par des hachures bleues. © Inra, Frédéric Labbé